L : On s’est fixé un double objectif social. D’une part la démocratisation de l'accès à des produits fermiers de qualité en les proposant à des prix accessibles. L’idée est d'offrir au plus grand nombre, surtout dans les quartiers mixtes et populaires, des produits issus d’une agriculture paysanne ou biologique, qui d’habitude sont réservés aux populations plus aisées.
D’autre part, le soutien aux petits producteurs locaux - situés à moins de 200 km de Paris - , très attachés à la qualité de leurs produits et qui travaillent dans le respect total de l’environnement.
Pour atteindre ces objectifs il était crucial de trouver de nouvelles solutions pour améliorer le système des circuits courts, les seuls à être réellement avantageux et équitables pour les agriculteurs. En effet, en circuit long les petits producteurs touchent en moyenne seulement 6% du prix de vente final, en circuit court 80%. En contrepartie, la vente en circuit court devient souvent très compliquée car elle engendre une surcharge de travail beaucoup trop importante due à la commercialisation des produits.
Nous avons travaillé ainsi sur une solution pour professionnaliser et massifier les circuits courts, en proposant un service de logistique et de commercialisation, tout en étant le seul intermédiaire entre producteurs et consommateurs. De cette manière, nous pouvons garantir des marges de 71% aux producteurs, tout en gardant des prix de vente accessibles.